Lawren Harris doit sa renommée à ses peintures emblematiques de montagnes, de lacs et d'icebergs. Cela dit, pendant une grande partie de sa carrière, sa démarche artistique se rapproche davantage de celle de peintres comme Georgia O'Keeffe, Arthur Dove, Raymond Jonson et Emil Bisttram que celle de ses compatriotes du Groupe des Sept. À l'instar de ses contemporains américains, Harris s'intéresse aux écrits de Ralph Waldo Emerson et Walt Whitman, ainsi qu'aux théories de Vassily Kandinsky. Au milieu des années 1920, il souscrit au modernisme international et emprunte la voie de l'abstraction.

Dans Vers de nouveaux sommets, Roald Nasgaard et Gwendolyn Owens mettent l'accent sur la vie intérieure de Harris, sa détermination d'exprimer l'esprit de la modernité et les peintures résolument abstraites qui marquent cette période de son oeuvre.